Publié dans Société

Covid-19 - Le nombre de cas positifs en hausse 

Publié le lundi, 07 novembre 2022

Montée en flèche du nombre des personnes testées positives à la Covid-19. Ces deux dernières semaines, le nombre des cas confirmés ne cesse d'augmenter dans le pays. Selon la situation épidémiologique datant du 29 octobre au 4 novembre 2022, 39 nouveaux cas ont été enregistrés sur les 390 tests effectués, ce qui mène à 80 le nombre de cas actifs. 29 cas sont localisés dans la Région d'Analamanga, 8 à Atsinanana, un cas à Boeny et un autre dans la Région de Diana. Le taux de positivité est de 10 %. Cependant, aucun décès n'a été déploré pour le moment.

Face à cette situation, certains établissements scolaires ont déjà pris la décision d'appliquer à nouveau les mesures sanitaires afin de protéger les élèves. Il s'agit du port de masque obligatoire et la prise de température. « Nos élèves sont déjà habitués à porter un masque. Depuis la rentrée scolaire, nous avons continué à appliquer les gestes de barrières sanitaires, même si le Gouvernement a décidé de suspendre quelques mesures. Nous avons dit à nos élèves qu'il s'agit de préserver leur santé, notamment contre la Covid-19 et la pollution de l'air », soutient Christine, responsable au sein d'une école privée de la Capitale. D'ailleurs, des chercheurs ont avancé que l'humanité toute entière devrait apprendre à vivre avec le coronavirus. Cette maladie ne devrait pas être un obstacle pour le développement et l'éducation, mais il faut tout simplement se protéger.

En rappel, depuis la découverte de cette pandémie de Covid-19 dans le pays, 66.788 personnes sont testées positives. 1.411 personnes ont succombé à la maladie. Dans les autres pays comme La Réunion, la Chine, le Japon ou Maroc, on a constaté également une hausse des cas confirmés depuis la semaine dernière.

Vaccination de masse à Nosy Be

Durant le festival « Marokintana » qui s'est déroulé à Nosy Be, 1.107 personnes ont été immunisées contre la Covid-19. L'objectif est d'atteindre les 80 % de taux de vaccination. Ce taux est considéré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme étant la référence en matière de sécurité sanitaire pour les touristes. « Je me suis fait vacciner car c'est un devoir de protéger ma famille et mes collègues. Si chaque habitant de Nosy Be est vacciné, les touristes seront rassurés et viendront visiter notre ville en toute confiance. Le tourisme, c'est ce qui fait vraiment vivre les gens ici », a affirmé Jaomaro, tenant d'un restaurant sur place. L'objectif du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et du ministère du Tourisme est de faire vacciner 1.500 personnes. Cela fait suite aux activités similaires réalisées à Ampefy pendant la Journée mondiale du tourisme. Trois parcs sanitaires ont été installés dans la ville. Il y avait des stands de vaccination mais aussi des campagnes de sensibilisation sur le vaccin.

Comme Nosy Be est aussi l'une des destinations phares des voyageurs, il est donc logique que la ville fasse l'objet d'un renforcement de la sensibilisation au vu de la récente augmentation du nombre de nouveaux cas de Covid-19 à Madagascar. En effet, d'après les données publiées par le ministère de la Santé publique, ces deux dernières semaines, la Covid-19 a connu une recrudescence, surtout dans la Capitale.

Les îles voisines connaissent aussi une hausse du nombre de nouveaux cas, notamment La Réunion avec presque 400 nouveaux cas détectés en une semaine. La protection est primordiale sous risque d'une nouvelle propagation massive du virus. Pour le cas de Nosy Be, bien que le festival soit terminé, les centres de vaccination resteront ouverts pendant quelques jours. Après cela, ceux qui souhaitent se faire vacciner pourront rejoindre les centres de santé.

Il est à rappeler qu'en février dernier, partant du credo « si les individus ne viennent pas aux vaccins, les vaccins viendront les rejoindre », la Banque mondiale - en partenariat avec l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) - a déjà initié une opération de vaccination de proximité, et avait offert un centre de vaccination itinérant dans le Fokontany d'Anosisoa.

Les bailleurs ont évoqué que la volonté des gens à se faire vacciner existe. La demande est là, mais il est dommage que certains obstacles ne permettent pas d'atteindre les 70 % de taux de vaccination d'ici 2023.

 

Anatra R. et Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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